Dates du Pop Women Festival 2023

© Marie Rouge

ROSE LAMY

En 2021, alors que Rose Lamy achève son premier livre, elle s’interroge : pourquoi avoir mis sa vie sur pause et être devenue la vigie du discours sexiste dans les médias ? À la parution de son essai, cette dernière d’une fratrie de quatre filles apprend ce qu’elle a toujours su inconsciemment : son père, apprécié de tous, héros du village, mort alors qu’elle n’avait que 4 ans, n’était pas le bon père de famille pour lequel il passait. Derrière les portes closes, il y avait la jalousie, les insultes, les menaces et les violences à l’égard de sa femme. Peu de temps après, lorsque Rose déménage à Bruxelles, un détail retient son attention à la lecture de son bail : une clause l’engageant à occuper son appartement « en bon père de famille ».

Ce concept de droit civil, issu du latin (bonus pater familias), supprimé en 2014 en France, désigne le comportement d’un individu abstrait, servant de mètre étalon pour définir une norme. Le bon père de famille, c’est l’individu diligent et raisonnable : dès lors, il ne peut pas être l’auteur de violences, qui seraient la responsabilité des autres, ces monstres évoluant en dehors des règles de la société. Mais alors que les statistiques de violences intrafamiliales explosent, à qui profite ce mythe ? Tandis que la légende familiale se brise et que l’emprise de son père se dissipe, Rose décide d’explorer le déni et la légitimation des violences sexistes, ainsi que la dissonance narrative entre ce que les hommes racontent et l’expérience intime des femmes, bien souvent ensevelie sous le silence.

Dans un essai à la première personne, où intime et politique s’entremêlent habilement, l’autrice remonte à la source d’un système de domination, et démonte le mythe des bons pères de famille comme celui des monstres ; car cette dichotomie n’est-elle justement pas celle qui fait perdurer un système de violences ?

Avec ce nouveau livre, Rose Lamy achève de s’imposer comme l’une des voix incontournables du féminisme contemporain, à la force narrative impressionnante.

Table ronde : Masculinité toxique • samedi 9 mars à 16h • le cellier • accès pop pass • tout public.

Dédicaces à l’issue de la table ronde

Table ronde : Masculinité toxique • samedi 9 mars à 16h • le cellier • accès pop pass • tout public.

Dédicaces à l’issue de la table ronde

Le Cellier • 4 bis rue de mars • Reims

L’ADAGP gère les droits des auteurs des arts visuels (peintres, sculpteurs, photographes, dessinateurs, architectes…) et consacre une partie des droits perçus pour la copie privée à l’aide à la création et à la diffusion des œuvres.

LA FNAC, ACTEUR ENGAGÉ DANS LA PROMOTION DE L’ACCÈS À LA CULTURE POUR TOUS ET LA DIVERSITÉ CULTURELLE

Œuvrer à la démocratisation de la culture et à sa diversité auprès du plus grand nombre, partout en France, est au cœur de l’ADN de la Fnac depuis plus de 40 ans. Soutenue par l’ensemble du Groupe, cette promesse peut quotidiennement voir le jour dans les magasins de la Fnac grâce à une équipe engagée, au sein de la direction de la communication, de l’action culturelle.

Pilier majeur de la stratégie RSE de Fnac Darty, l’action culturelle de la Fnac trouve une réalité au niveau local comme national avec la force de son réseau de magasins, pour rayonner au plus près du grand public et contribuer au développement social et culturel des territoires.

Aujourd’hui, elle poursuit trois objectifs : garantir l’accès à la culture pour toutes et tous, partout en France ; promouvoir la diversité culturelle, grâce à une prescription de ses équipes expertes et engagées ; soutenir la vitalité de la création artistique et promouvoir la jeune scène culturelle.

Le Groupe s’engage à promouvoir l’accessibilité de la culture pour toutes et tous, en proposant des événements culturels gratuits, permettant la rencontre entre les créateurs et leurs publics et c’est dans ce cadre que tout naturellement elle s’engage auprès du Pop Women Festival.

Logo de la Fnac partenaires du Pop Women Festival

France 3 Grand Est s’engage aux côtés du Pop Women Festival, qui fera vibrer Reims au rythme de la pop culture et de la créativité féminine en mars 2023 pour sa 2e édition.

Au croisement des questions d’égalité femmes/hommes et de soutien à la création culturelle, ce nouvel événement rémois correspond en tous points aux valeurs portées par France 3 Grand Est, des valeurs de représentation de tous et de mise en lumière de la culture au coeur des territoires. En tant que média de service public de proximité, ce partenariat avec le Pop Women Festival est un vecteur en faveur de la promotion d’un paysage culturel plus égalitaire, juste et inclusif et un levier pour refléter au mieux la diversité des publics et des offres en Champagne-Ardenne.



Le journal l’Union et le magazine l’Instant Rémois (groupe Rossel Est Médias) ont pour vocation de porter à la connaissance de leur lectorat les initiatives locales et d’accompagner les projets dont ils partagent les valeurs, à l’image du Pop Women Festival, événement pluridisciplinaire qui œuvre pour une meilleure représentativité des artistes féminines.

Sensible à la représentativité des femmes dans ses pages, qu’il s’agisse de traitement éditorial ou de la place qui leur est accordée, l’Union a récemment mis en place un groupe de travail dédié à la question et qui a abouti à la rédaction d’une charte sur le traitement des violences faites aux femmes. La gouvernance de l’entreprise est majoritairement composée de femmes et c’est l’une d’elles, Géraldine Baehr-Pastor, qui en assure la direction générale déléguée depuis novembre 2022. Elle nous confie : « Tout ce qui peut servir à cette noble cause et qui permet d’éveiller les consciences doit être souligné et encouragé. Lorsqu’on a la chance d’être artiste et ainsi d’avoir une voix, il est possible de délivrer un message et, dans le prolongement de l’art, de provoquer quelque chose. Les femmes sont les mieux placées pour parler des femmes et les défendre. C’est un prisme inédit que propose le Pop Women Festival ».

Pour la première fois, les éditions du 8 mars, date symbolique de la journée internationale des droits des femmes, ont fait l’objet d’un traitement rédactionnel spécifique avec une rédactrice en chef d’un jour en la personne de Vitalie Taittinger qui représente le visage de la femme moderne, menant une vie professionnelle, personnelle et locale riche et éclectique. L’entreprise a également lancé une nouvelle marque, « Les Idéatrices », qui permettra, tout au long de l’année, de mettre en lumière à l’échelle du territoire les initiatives menées par des femmes ou pour des femmes, par le biais de tables rondes, vidéos, podcasts et articles récurrents.

La Déferlante, revue des révolutions féministes, a le plaisir d’être partenaire de la deuxième édition du Pop Women Festival à Reims en 2023. En tant que média féministe, nous avons à cœur de visibiliser et de valoriser le travail des femmes, et en particulier des créatrices, des artistes et des autrices. Sciemment effacées des annales de la création, volontairement escamotées dans les manifestations ouvertes au public, les femmes – et plus généralement de toutes les personnes victimes de sexisme – doivent reprendre la place qui est la leur dans le processus de création et participer au récit collectif sur le monde, y témoigner de leur vécu et de leur condition. 

La Caserne Chanzy s’associe une nouvelle fois au Pop Women Festival pour son édition 2023.

En tant qu’acteur local, l’Hôtel & Spa La Caserne Chanzy est fier de soutenir un festival rémois en faveur de l’égalité femmes / hommes. Cheffes de Brigade, Femmes de Chambre, Spa-Thérapeutes, Sommelières ou encore Réceptionnistes, les femmes détiennent une place centrale à La Caserne Chanzy. Autant de métiers où chacune apporte son savoir-faire, son expérience et sa passion.

Cet engagement aux côtés du Pop Women Festival correspond en tous points aux valeurs portées par La Caserne Chanzy que sont la diversité, la créativité et l’intégration culturelle.