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Portrait de femme #7 • Ovidie

Elle s’appelle Ovidie.

C’est son nom de guerre. Son avatar. Parce qu’elle a compris très tôt que son image publique et son discours n’allaient plus tout à fait lui appartenir.

Éloise, la petite fille qu’elle était, a grandi en Dordogne, un cocon tranquille. Elle se souvient que les 10 premières années de sa vie “tout allait bien”. Elle a eu la chance d’avoir une famille structurante, raconte-t-elle. Une famille qui lui donne accès à la culture et dans laquelle on lui parlait comme à une adulte. Peut-être à tort. Parce qu’à 14 ans, elle se vivait déjà femme. Dommage collatéral, dit-elle.

L’adolescence est plus compliquée. Ovidie se souvient qu’à l’hiver 95, elle ne va plus vraiment en cours. Elle passe davantage de temps en manif qu’à l’école. Et puis elle vit une succession d’événements traumatisants qui abimeront cette période pour toujours.

A cette époque, elle écoute Violet en boucle, un titre de Courtney Love, Les L-Seven et Conflict. Elle lit une littérature militante et regarde 
Le Syndicat du crime ou Tigre et Dragon. 

Elle s’affirme, s’affranchit et s’engage, très tôt, dans l’activisme féministe.
Et pour se faire, elle raconte.
Elle devient réalisatrice de documentaire, même si faire des films, ce n’était pas assez sérieux pour ses parents. Elle écrit, elle documente parce qu’elle veut représenter le monde à travers ses yeux, parce que rien ne l’intéresse plus que le réel.
Ovidie a une passion dévorante pour les chiens. Elle pourrait en parler pendant des heures. Les gens disent d’elle qu’elle n’est pas sympa. C’est en tout cas ce qu’elle croit mais a l’air de ne pas en être
plus atteinte que ça. Elle se décrit solitaire et travailleuse. Connaît ses défauts par cœur mais a du mal à identifier ses qualités.
L’un des derniers livres qu’Ovidie a lu est Anarchie et Christianisme de Jacques Ellul. Elle aime les sons de synthétiseur, le groupe Depeche Mode et le vert. Ovidie a cette part de mystère qui intrigue
et cette petite flamme qui n’ appartient qu’aux gens singuliers.

Clémentine Monperrus pour le POP WOMEN FESTIVAL. 26.08.2024

📷 @chloevollmerlo

https://smartlink.ausha.co/pop-women-festival-live/portrait-de-femme-ovidie

L’ADAGP gère les droits des auteurs des arts visuels (peintres, sculpteurs, photographes, dessinateurs, architectes…) et consacre une partie des droits perçus pour la copie privée à l’aide à la création et à la diffusion des œuvres.

LA FNAC, ACTEUR ENGAGÉ DANS LA PROMOTION DE L’ACCÈS À LA CULTURE POUR TOUS ET LA DIVERSITÉ CULTURELLE

Œuvrer à la démocratisation de la culture et à sa diversité auprès du plus grand nombre, partout en France, est au cœur de l’ADN de la Fnac depuis plus de 40 ans. Soutenue par l’ensemble du Groupe, cette promesse peut quotidiennement voir le jour dans les magasins de la Fnac grâce à une équipe engagée, au sein de la direction de la communication, de l’action culturelle.

Pilier majeur de la stratégie RSE de Fnac Darty, l’action culturelle de la Fnac trouve une réalité au niveau local comme national avec la force de son réseau de magasins, pour rayonner au plus près du grand public et contribuer au développement social et culturel des territoires.

Aujourd’hui, elle poursuit trois objectifs : garantir l’accès à la culture pour toutes et tous, partout en France ; promouvoir la diversité culturelle, grâce à une prescription de ses équipes expertes et engagées ; soutenir la vitalité de la création artistique et promouvoir la jeune scène culturelle.

Le Groupe s’engage à promouvoir l’accessibilité de la culture pour toutes et tous, en proposant des événements culturels gratuits, permettant la rencontre entre les créateurs et leurs publics et c’est dans ce cadre que tout naturellement elle s’engage auprès du Pop Women Festival.

Logo de la Fnac partenaires du Pop Women Festival

France 3 Grand Est s’engage aux côtés du Pop Women Festival, qui fera vibrer Reims au rythme de la pop culture et de la créativité féminine en mars 2023 pour sa 2e édition.

Au croisement des questions d’égalité femmes/hommes et de soutien à la création culturelle, ce nouvel événement rémois correspond en tous points aux valeurs portées par France 3 Grand Est, des valeurs de représentation de tous et de mise en lumière de la culture au coeur des territoires. En tant que média de service public de proximité, ce partenariat avec le Pop Women Festival est un vecteur en faveur de la promotion d’un paysage culturel plus égalitaire, juste et inclusif et un levier pour refléter au mieux la diversité des publics et des offres en Champagne-Ardenne.



Le journal l’Union et le magazine l’Instant Rémois (groupe Rossel Est Médias) ont pour vocation de porter à la connaissance de leur lectorat les initiatives locales et d’accompagner les projets dont ils partagent les valeurs, à l’image du Pop Women Festival, événement pluridisciplinaire qui œuvre pour une meilleure représentativité des artistes féminines.

Sensible à la représentativité des femmes dans ses pages, qu’il s’agisse de traitement éditorial ou de la place qui leur est accordée, l’Union a récemment mis en place un groupe de travail dédié à la question et qui a abouti à la rédaction d’une charte sur le traitement des violences faites aux femmes. La gouvernance de l’entreprise est majoritairement composée de femmes et c’est l’une d’elles, Géraldine Baehr-Pastor, qui en assure la direction générale déléguée depuis novembre 2022. Elle nous confie : « Tout ce qui peut servir à cette noble cause et qui permet d’éveiller les consciences doit être souligné et encouragé. Lorsqu’on a la chance d’être artiste et ainsi d’avoir une voix, il est possible de délivrer un message et, dans le prolongement de l’art, de provoquer quelque chose. Les femmes sont les mieux placées pour parler des femmes et les défendre. C’est un prisme inédit que propose le Pop Women Festival ».

Pour la première fois, les éditions du 8 mars, date symbolique de la journée internationale des droits des femmes, ont fait l’objet d’un traitement rédactionnel spécifique avec une rédactrice en chef d’un jour en la personne de Vitalie Taittinger qui représente le visage de la femme moderne, menant une vie professionnelle, personnelle et locale riche et éclectique. L’entreprise a également lancé une nouvelle marque, « Les Idéatrices », qui permettra, tout au long de l’année, de mettre en lumière à l’échelle du territoire les initiatives menées par des femmes ou pour des femmes, par le biais de tables rondes, vidéos, podcasts et articles récurrents.

La Déferlante, revue des révolutions féministes, a le plaisir d’être partenaire de la deuxième édition du Pop Women Festival à Reims en 2023. En tant que média féministe, nous avons à cœur de visibiliser et de valoriser le travail des femmes, et en particulier des créatrices, des artistes et des autrices. Sciemment effacées des annales de la création, volontairement escamotées dans les manifestations ouvertes au public, les femmes – et plus généralement de toutes les personnes victimes de sexisme – doivent reprendre la place qui est la leur dans le processus de création et participer au récit collectif sur le monde, y témoigner de leur vécu et de leur condition.