Elle s’appelle Alice Isaaz.
Alice est comédienne, elle aime le rose, la déco et porte des baskets.
Sa mère a choisi de l’appeler Alice après avoir vu le film de Woody Allen. Ce n’est probablement pas un hasard, ce lien qui s’est créé très tôt avec le septième art.
Alice raconte son enfance entre le pays basque et Reims, et l’attachement qu’elle a gardé pour le sud-ouest de la France. Aujourd’hui, elle vit d’ailleurs entre Paris et Biarritz. D’autant qu’il lui est devenu impossible de ne vivre qu’à Paris, dit-elle.
Alice se souvient qu’on a toujours cru en elle. Sûrement la condition sine qua non pour faire de grandes choses. Elle se remémore cette phrase, prononcée par l’une de ses institutrices : “Alice continue comme ça et la vie te sourira”.
Enfant, elle s’intéresse naturellement aux disciplines artistiques. Elle ne parle pas encore de cinéma mais se souvient répondre à des annonces de casting dans les pages de Télé 7 jours.
Mais le vrai déclencheur c’est ce jour où, comme prédit, la vie lui sourit : elle est repérée par un réalisateur sur son lieu de vacances, à Anglet. Cela ne lui ouvre pas particulièrement les portes du cinéma mais contribue à tracer son chemin. Comme un signe.
Aujourd’hui, ces portes lui sont grandes ouvertes. De ce métier, elle aime jouer, embrasser la vie des personnages qu’on lui confie. Elle aime moins dépendre autant du désir des autres ou le manque de confiance en elle qui persiste malgré le fait de beaucoup tourner.
Alice écoute Synapson, le groupe de son amoureux, et autant de la musique classique que de l’électro. Un grand écart qu’elle assume avec malice. Elle parle des films de son adolescence comme Jeux d’enfants ou Un long dimanche de fiançailles et de Panorama, le dernier livre qui l’a embarqué, beaucoup marqué.
Alice déteste le jugement, elle revendique l’importance de respecter l’autre. Chacun fait ce qu’il veut, dit-elle. Ses proches la trouvent joyeuse, généreuse, loyale. Elle peut paraître froide, distante. Elle ne l’est pourtant pas. Assurément.
📸 ©Emmanuel Giraud
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