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Exposition Posy Simmonds : dessiner la littérature

 « J’aime autant écrire que dessiner »

a coutume de dire Posy Simmonds lorsqu’on l’interroge sur la parfaite symbiose entre le texte et le dessin qui prévaut dans son univers graphique. Ce souci de l’articulation étroite entre ces deux langages, qui permet de créer une seule et même langue, celle de la bande dessinée, pour raconter le monde, est au cœur de son travail.

C’est donc cette singularité qui sert de fil rouge à l’exposition POSY SIMMONDS, dessiner la littérature, pour montrer au public les multiples richesses de son œuvre et déployer, à la fois dans l’espace et le temps, les différents volets de son parcours artistique.

La Bibliothèque publique d’information (Bpi) présente à partir de cet automne une nouvelle exposition dédiée à l’autrice de bande dessinée et dessinatrice de presse britannique Posy Simmonds.

Élaborée en étroite collaboration avec l’artiste, cette rétrospective, composée de cinq parties thématiques, rassemble près de 130 pièces originales, dessins inédits, croquis et esquisses, carnets commentés par l’artiste, et extraits de films. Elle rend hommage à la richesse et à la diversité de sa carrière, du dessin de presse aux romans graphiques en passant par les albums pour la jeunesse.

Les visiteur·euse·s pourront y découvrir un large aperçu de son œuvre : d’abord ses débuts, dessins d’enfance et travaux d’étudiante, ainsi que ses influences littéraires ; son travail de dessinatrice de presse au Guardian, le prestigieux quotidien britannique où depuis plusieurs décennies Posy Simmonds croque la société cultivée anglaise avec humour, via des figures archétypales dont certaines deviendront les héroïnes de ses futurs romans graphiques ; ses œuvres pour la jeunesse, contes modernes et insolents ; au cœur de l’exposition, une importante partie consacrée à ses romans graphiques – dont elle est considérée comme une précurseuse du genre – qui l’ont fait connaître au grand public, Gemma Bovery (1999), Tamara Drewe (2007) et Cassandra Darke (2018) ; et enfin un épilogue consacré à ses nombreux dessins sur le monde littéraire et de l’édition, à ses travaux plus récents et à ses dessins en lien avec la France.

Le public retrouvera dans ses œuvres le don d’observation, le sens du détail, le regard caustique sur les mœurs et le monde contemporains, et le goût pour la littérature de Posy Simmonds.

Les principaux axes de l’exposition :

Partie 1 – LES PRÉMICES : ENFANCE ET JEUNESSE
Le prologue de l’exposition présente une sélection de ses dessins d’enfant et d’étudiante – notamment ceux réalisés durant l’année qu’elle passe à Paris au début des années soixante -, ses influences littéraires et artistiques ainsi que les premières commandes qui lui permettent de lancer sa carrière.

Partie 2 – DESSINATRICE DE PRESSE
Posy Simmonds est dessinatrice de presse. Même si elle a collaboré avec d’autres journaux et magazines anglophones, c’est pour The Guardian que, durant des décennies, elle croque avec une grande acuité les mœurs de ses semblables et la vie politique de son pays, tout en se pliant aux contraintes d’un journal quotidien où la cadence est souvent dictée par l’actualité. Les planches hebdomadaires publiées dans la page Femmes présentent au public une réflexion nouvelle, moderne et féministe sur la vie quotidienne de la société intellectuelle britannique Ses personnages récurrents, les membres des familles Weber, Wright et Heep, constituent une satire amusante du lectorat du journal. Leurs aventures et états d’âme esquissent une chronique des transformations contemporaines de la Grande-Bretagne.

Partie 3 – DES CONTES MODERNES ET INSOLENTS
En 1987, Posy Simmonds se lance également dans une carrière d’autrice de livres pour enfants. Cela lui permet de travailler pour la première fois en couleurs et sur des images plus grandes, y compris des doubles pages. Elle inclut les techniques de la bande dessinée dans ces livres, une approche peu courante jusqu’alors. Tous ses albums pour enfants bousculent les conventions de manière ludique et abordent des sujets sensibles et importants, de la perte d’un être cher (Fred, 1987) à l’exploitation des travailleurs et à la nécessité d’alliances parfois improbables (Le Chat du boulanger, 2004), sans oublier l’humour macabre dans Matilda (1991).

Partie 4 – GEMMA, TAMARA, CASSANDRA

La publication en 1999 de son premier roman graphique, Gemma Bovery, a valu à Posy Simmonds une reconnaissance internationale et la traduction en de nombreuses langues étrangères.
Tout comme Gemma Bovery, Tamara Drewe est née de la commande du Guardian d’un feuilleton en cent épisodes, alors que plus tard, Cassandra Darke sera publié directement en album. Après leur parution, Gemma Bovery et Tamara Drewe ont été adaptés en films à succès, respectivement par Anne Fontaine et Stephen Frears. La trilogie se développe à partir d’œuvres littéraires du XIXe siècle – Madame Bovary de Gustave Flaubert, Loin de la foule déchaînée de Thomas Hardy et A Christmas Carol de Charles Dickens, mais Posy Simmonds donne à chacune d’elles une interprétation unique, les transposant à l’époque contemporaine et jouant avec nos attentes.
Parce qu’elle devait, pour le journal, créer une structure sérielle et respecter une limite d’environ cent épisodes pour chaque histoire, Posy Simmonds a développé une approche singulière de ses pages, juxtaposant séquences de bandes dessinées, segments de texte et d’autres nouveaux éléments narratifs et graphiques. Ses méthodes novatrices ont enrichi la forme du roman graphique, démontrant que l’écriture peut s’articuler harmonieusement aux cases et bulles typiques des bandes dessinées.

Partie 5 – LITERARY LIFE ET AFFINITÉS
Literary Life (2003 – traduction française en 2014) reprend les chroniques de Posy Simmonds parues chaque samedi entre 2002 et 2005 dans le supplément littéraire du Guardian. Chaque scène dresse un portrait grinçant et hilarant du monde littéraire, entre libraires désabusés et auteurs en quête d’inspiration. En France comme à l’étranger, la notoriété croissante de Posy Simmonds ainsi que sa francophilie lui ont valu des commandes spéciales, entre reportages sur la mode française pour The Guardian, commande de bande dessinée promotionnelle pour une entreprise de luxe, et planches pour Le Figaro, Le Point ou L’Obs.

L’exposition Posy Simmonds, dessiner la littérature est réalisée en partenariat avec les éditions Denoël (collection Denoël Graphic), qui ont contribué depuis 2000 à faire connaître les romans graphiques de l’autrice auprès du public français, et avec l’aide précieuse de Paul Gravett, co-commissaire scientifique de l’exposition, spécialiste de la bande dessinée et de l’œuvre de Posy Simmonds. Elle sera accompagnée d’une programmation associée (rencontres, ateliers, visites…)

À la suite des expositions consacrées à Gaston Lagaffe, Claire Bretécher, Riad Sattouf, Catherine Meurisse ou encore Chris Ware, la Bpi s’applique à mettre en lumière le travail complet d’une artiste qui a bouleversé les genres de la bande dessinée en Grande-Bretagne et dans le monde. Cette rétrospective sera située dans les espaces de la bibliothèque, un lieu pertinent et important pour celle qui brouille subtilement les frontières entre littérature et dessin.

INFOS PRATIQUES :
EXPOSITION du 22 novembre 2023 au 1er avril 2024
Bibliothèque publique d’information • Niveau 2
Entrée bibliothèque par la place Georges-Pompidou • 75004 Paris 
Entrée libre : lundi, mercredi, jeudi, vendredi 12h • 22h 
Fermé le mardi – Samedi, dimanche, jours fériés 10h • 22h 

Visites, médiations et programmation associée :

•Visites guidées tout public
Sans réservation • 17h-17h30
Tous les jours (sauf les mardis, week-ends et jours fériés)

Sur réservation • 14h30
Mercredi 6 décembre | Jeudi 21 décembre Mercredi 3 janvier | Jeudi 18 janvier Mercredi 7 février | Jeudi 22 février Mercredi 6 mars | Jeudi 21 mars

• Visites guidées en anglais
Sur réservation • 18h-18h30
Vendredi 24 novembre | Vendredi 22 décembre Vendredi 26 janvier | Vendredi 23 février Vendredi 29 mars

• Visites guidées en espagnol
Sur réservation • 18h-18h30
Lundi 18 décembre | Lundi 22 janvier Lundi 19 février | Lundi 18 mars

• Visites guidées pour les groupes
Sur réservation
Les matins (sauf mardis, week-ends et jours fériés)

• Ateliers
Ateliers sur inscription pour le grand public et pour les publics spécifiques (scolaires, champ social…) animés par l’autrice Louise Laborie avec l’association Ferraille, organisatrice du festival Formula Bula.

• Visites en Langue des signes française (LSF) pour les personnes sourdes/malentendantes Mercredi 13 décembre • 16h • Dimanche 21 janvier • 15h
Lundi 5 février • 15h • Vendredi 8 mars • 18h

• Rencontres autour de l’œuvre de Posy Simmonds (programmation en cours) Mercredi 23 novembre • 19h • Posy Simmonds & Coco • Maison de la poésie (dans le cadre du Festival Paris en toutes lettres)

Samedi 20 janvier • Bibliothèque publique d’information • dans le cadre des Nuits de la lecture
Lundi 12 ou 19 février • 19h • Grand entretien avec Posy Simmonds • Petite salle du Centre Pompidou Lundi 11 mars • 19h • Petite salle du Centre Pompidou

 

L’ADAGP gère les droits des auteurs des arts visuels (peintres, sculpteurs, photographes, dessinateurs, architectes…) et consacre une partie des droits perçus pour la copie privée à l’aide à la création et à la diffusion des œuvres.

LA FNAC, ACTEUR ENGAGÉ DANS LA PROMOTION DE L’ACCÈS À LA CULTURE POUR TOUS ET LA DIVERSITÉ CULTURELLE

Œuvrer à la démocratisation de la culture et à sa diversité auprès du plus grand nombre, partout en France, est au cœur de l’ADN de la Fnac depuis plus de 40 ans. Soutenue par l’ensemble du Groupe, cette promesse peut quotidiennement voir le jour dans les magasins de la Fnac grâce à une équipe engagée, au sein de la direction de la communication, de l’action culturelle.

Pilier majeur de la stratégie RSE de Fnac Darty, l’action culturelle de la Fnac trouve une réalité au niveau local comme national avec la force de son réseau de magasins, pour rayonner au plus près du grand public et contribuer au développement social et culturel des territoires.

Aujourd’hui, elle poursuit trois objectifs : garantir l’accès à la culture pour toutes et tous, partout en France ; promouvoir la diversité culturelle, grâce à une prescription de ses équipes expertes et engagées ; soutenir la vitalité de la création artistique et promouvoir la jeune scène culturelle.

Le Groupe s’engage à promouvoir l’accessibilité de la culture pour toutes et tous, en proposant des événements culturels gratuits, permettant la rencontre entre les créateurs et leurs publics et c’est dans ce cadre que tout naturellement elle s’engage auprès du Pop Women Festival.

Logo de la Fnac partenaires du Pop Women Festival

France 3 Grand Est s’engage aux côtés du Pop Women Festival, qui fera vibrer Reims au rythme de la pop culture et de la créativité féminine en mars 2023 pour sa 2e édition.

Au croisement des questions d’égalité femmes/hommes et de soutien à la création culturelle, ce nouvel événement rémois correspond en tous points aux valeurs portées par France 3 Grand Est, des valeurs de représentation de tous et de mise en lumière de la culture au coeur des territoires. En tant que média de service public de proximité, ce partenariat avec le Pop Women Festival est un vecteur en faveur de la promotion d’un paysage culturel plus égalitaire, juste et inclusif et un levier pour refléter au mieux la diversité des publics et des offres en Champagne-Ardenne.



Le journal l’Union et le magazine l’Instant Rémois (groupe Rossel Est Médias) ont pour vocation de porter à la connaissance de leur lectorat les initiatives locales et d’accompagner les projets dont ils partagent les valeurs, à l’image du Pop Women Festival, événement pluridisciplinaire qui œuvre pour une meilleure représentativité des artistes féminines.

Sensible à la représentativité des femmes dans ses pages, qu’il s’agisse de traitement éditorial ou de la place qui leur est accordée, l’Union a récemment mis en place un groupe de travail dédié à la question et qui a abouti à la rédaction d’une charte sur le traitement des violences faites aux femmes. La gouvernance de l’entreprise est majoritairement composée de femmes et c’est l’une d’elles, Géraldine Baehr-Pastor, qui en assure la direction générale déléguée depuis novembre 2022. Elle nous confie : « Tout ce qui peut servir à cette noble cause et qui permet d’éveiller les consciences doit être souligné et encouragé. Lorsqu’on a la chance d’être artiste et ainsi d’avoir une voix, il est possible de délivrer un message et, dans le prolongement de l’art, de provoquer quelque chose. Les femmes sont les mieux placées pour parler des femmes et les défendre. C’est un prisme inédit que propose le Pop Women Festival ».

Pour la première fois, les éditions du 8 mars, date symbolique de la journée internationale des droits des femmes, ont fait l’objet d’un traitement rédactionnel spécifique avec une rédactrice en chef d’un jour en la personne de Vitalie Taittinger qui représente le visage de la femme moderne, menant une vie professionnelle, personnelle et locale riche et éclectique. L’entreprise a également lancé une nouvelle marque, « Les Idéatrices », qui permettra, tout au long de l’année, de mettre en lumière à l’échelle du territoire les initiatives menées par des femmes ou pour des femmes, par le biais de tables rondes, vidéos, podcasts et articles récurrents.

La Déferlante, revue des révolutions féministes, a le plaisir d’être partenaire de la deuxième édition du Pop Women Festival à Reims en 2023. En tant que média féministe, nous avons à cœur de visibiliser et de valoriser le travail des femmes, et en particulier des créatrices, des artistes et des autrices. Sciemment effacées des annales de la création, volontairement escamotées dans les manifestations ouvertes au public, les femmes – et plus généralement de toutes les personnes victimes de sexisme – doivent reprendre la place qui est la leur dans le processus de création et participer au récit collectif sur le monde, y témoigner de leur vécu et de leur condition.